URBAN TAFTA


Du Bleu, du Gris. Du Vert, du Ocre. Du Rouge, du Blanc..

Des artères, des venelles. Des chemins de terre, des chemins de fer. Des pistes, des sentiers, des raidillons...
Des mosquées, des temples, des églises, des synagogues, des sanctuaires...
Des immeubles les plus denses aux huttes les plus isolées...
De la broderie de marbre, des tricots de pierres, des entrelacs de bois et de terre, des passementeries de béton...

Les machines se déballent et se dévoilent, tel un paquetage au retour d'un long voyage, libérant ses effluves souvenantes.
Une voix vous scande des airs à transer, comme un murmure identifiable parmi la nébuleuse conversante de multiples dialectes, empreint à l'ouverture, ouvert à l'empreinte des cultures
Des vents nomades se faufilent à travers les ruelles étroites et labyrinthiques d'un souk, se grisant d'épices ou effleurent la brume levante de l'aube au dessus d'un Gange tranquille sous l'émotion d'un Raga matinal.

Le soleil se couche sur une mégapole enfiévrée et fourmillante.Les entrailles de la ville et ses sons bruts plantent le décor d'une rencontre ;
 
 Urban Tafta 

 
La mixité des quartiers urbains permettent alors la réminiscence des parfums sonores d'ailleurs sous forme d'une transe urbaine, puisant ses racines dans une musique trad organique aux prolongements et aux développements numériques.



JANLUG ER MOUEL  (chant, machines)
STEPHANE HARDY (saxophones bariton et soprano, bombardes et machines)


 

URBAN TAFTA - Remember Benares

URBAN TAFTA - Tri Aval

Urban Tafta - La dégueulasse (à écouter avec des subs...)